tu me reviendras (pv Jorden)

**─ Élève ─** ─ Sixième Année ─

(bon bah enfaîte les Serres m’inspiraient aussi^^)

Le soleil se couchait petit à petit, dans la salle commune tous se bousculaient, ce qui avait le don d’énerver la belle Eléonore. Comment partir de la sans que personne la soupçon de sortir du château? C’était une bonne question, elle croisa Crystal non loin de la qui la surveillait presque. Bien qu’elle soit un peu comme sa meilleure amie, elles pouvaient s’attirer les foudres l’une et l’autre. La jeune femme vint vers elle avec un sourire, tout bas elle lui demanda de ne pas l’engueuler si elle sortait en douce d’ici. Oui parce qu’en effet, elle était préfète en chef alors bon il était toujours bon de la prévenir, elle était sur comme ça, qu’elle n’aurait pas de mauvaise surprise. La jeune Heathcliff la regarda comme si elle allait la réprimer mais n’en fit rien de plus. Elle connaissait Ely’ et savait pertinemment que même si elle lui disait quoi que se soit, elle sortirait tout de même. La jeune Lewinston avait une passion qui n’était qu’autre de transgresser les règles de ce beau château, un peu comme chaque serpentard qui s’aventurait derrière les portes de celui-ci. Enfin bon, elle chercha pendant un moment ce qu’elle pourrait porter pour sortir sans se faire remarquer. Dans le dortoir, il y avait de ces filles.. Ho qui donneraient mal à la tête à un Doliprane, c’est comme ça qu’ils appelaient ça les Moldus. Elle en avait entendu parlé par une personne qui avait été choqué par ce nom, tout de suite, Eléonore l’avait retenu. Enfin bref, la jeune femme opta très rapidement pour son jean noir et un haut noir. Oui bon c’était banal mais elle aimait bien c’Est-ce qui comptait. Elle prit rapidement sa veste et sortie vite fait le temps pour elle ne pas se faire remarqué, le seul regard qu’elle sentait sur elle était celui de Crystal.
Une chose la frappa alors, ou était Jorden, son meilleur ami? Elle ne l’avait pas vu ce soir et ça lui semblait plutôt bizarre. En ce moment, autant dire qu’il n’allait pas bien du tout, c’était comme ci il ne vivait plus parmi nous. Ses pensées étaient autre part mais certainement pas avec nous en ce moment, Ely’ voulait le protéger, elle ne sentait bien que quand lui était bien. Enfin bon, elle alla vers des collègues qu’elle aimait bien

« Hey salut, vous n’auriez pas vu Jorden pars hasard? »
« Heu non, pas vu de la soirée désolée »
« Heu moi je l’ai vu pour la dernière fois près des Serres »
« Okay merci a+ »

Eléonore fila vite fait avant qu’ils ne posent les questions qu’elle sentait bouillonner en eux. Il ne devait pas être loin des Serres donc, ils étaient tous remontés il y a 30 minutes, et Jo’ avait sans doute oublié cela.. Enfin bon elle se pressa tout en faisait bien attention à ne pas tomber sur Rusard et sa chatte toute moche qui lui servait presque de sac à main. Ely’ arriva intact à la grande porte du château, des pas ce firent entendre et bien vite elle fut dehors sans se faire chopper.
Elle marcha vite mais d’un pas assurer jusqu’aux serres, le soleil n’était presque plus au rendez-vous mais ça, ce n’était pas trop son problème, enfaîte elle s’en foutait royalement. Arrivée devant celle-ci, Ely’ fit son pas plus lentement cherchant Jorden un peu partout.

« Jorden t’es la? Réponds moi s’il te plait.. »

Pourtant, elle savait qu’il ne répondrait pas. Mais continuait d’espérer quand même. Il s’était caché dans un petit coin, caché oui mais elle le trouva quand même. Un sourire illumina le visage de la jeune blondinette. Arrivée à sa hauteur, elle le prit dans ses bras.

« Je savais que je te trouverais la.. »

Merci les jeunes serpentards, chaque fois qu’elle voyait son meilleur ami ainsi, elle avait une envie de pleurer. Il était presque ce qu’elle avait de plus précieux depuis un moment. Quand il était revenu elle n’avait pu le lâcher pleurant toutes les larmes de son corps. C’était bien l’une des rares fois où lui-même l’avait vu ainsi mais peut importait. Elle essayait maintenant de lui faire retrouver l’ ‘ancien’ Jorden qui sommeillait en lui gentiment.

**─ Élève ─** ─ Septième Année ─

tu me reviendras (pv Jorden) James-Franco-james-franco-9313697-100-100

A cette heure, Poudlard n’avait jamais été aussi calme. On pouvait entendre, de ça, de là, les rires et discutions des derniers élèves qui seraient en retard pour le dîner. Dehors, le soleil filtrait ses derniers rayons dorés par delà les grandes fenêtres ensevelies de plantes vertes. Ces salles derrières le Château avaient l’habitude d’être nommées les Serres, et en dehors des cours de Botanique, peu de personnes les fréquentaient. Pourtant, cette fois si, quelqu’un avait transgressé la règle. On pouvait bien se demander ce qu’il faisait là, ce jeune homme, assit sur les dalles froides, adossé au mur de plantes vertes. A dire vrai, lui-même ne le savait pas. Comment avait-il atterrit là ? Quand ? Inutile d’essayer de se rappeler, c’était peine perdue. Son fameux regard gris orage semblait ne plus briller de malice, ni d’intelligence. En fait, son regard n’avait jamais été si inexpressif que maintenant.

« Jorden, t’es là ? Réponds-moi s’il te plait… »

Il identifia cette voix si lointaine, et pourtant si proche comme étant celle d’Eleonore Lewinston, la seule fille sur qui il avait toujours pu compter en dehors d’Esméralda. Cette fille de sa Maison qui prenait soin de lui depuis l’incident. L a seule qui réussissait à le faire revenir à la réalité, quelques rares fois, et lui faisait se souvenir qu’il n’était pas seul, et qu’il ne l’avait jamais été. Elle l’appelait, tout en sachant pourtant qu’il ne répondrait pas. Les mots étaient morts dans sa gorge en même temps que la baguette de Serpentard laissait sur sa peau habituellement dorée, d’horribles cicatrices blanches. Lui, d’ordinaire peu bavard, s’était retrancher dans le silence le plus profond, passant ses journées assit dans un fauteuil à contempler le vide. Il n’allait pas en cours, ou très peu, prenait du retard dans son travail, et faisait de temps à autre des crises d’angoisses. On l’avait traité de fou, mais le beau Jorden n’en avait cure. Certains élèves pensaient que c’était sa nouvelle façon de se rendre intéressant, qu’après avoir eut dans son lit plus de la moitié de la gente féminine de Poudlard, il avait de nouveau besoin de distraction. Pauvre petits êtres futiles, ils étaient bien loin du compte. Le choc de l’attaque avait été de trop, faisant de lui une épave vivante. Vivant, était-ce le mot juste ? C’était Eleonore qui devait le forcer à manger, qui restait à le veiller, de peur qu’il ne fasse d’autres crises, et qu’il ne s’en aille pour de bon. L’infirmière du Château avait été catégorique : être à ce point retranché en soi-même trop longtemps pouvait-être désastreux. Alors, la Serpentarde prenait soin de lui, veillait à ce qu’à présent, il ne se laisse plus aller. Elle avait beau porter les couleurs d’un homme rusé, fourbe et pourtant lâche, il lui fallait énormément de courage et de patience pour vivre cela au quotidien, Jorden le savait. Pas qu’il ne fasse pas d’effort, non. Il était tellement perdu qu’il avait juste besoin de se retrouver. Peut-être en quelqu’un, qui sait ? Perdu dans son monde, le jeune homme n’aperçut même pas Eleonore s’accroupir pour être à sa hauteur. Son corps sembla enfin s’animer lorsqu’elle le prit dans ses bras.

« Je savais que je te trouverai là… »

L’épave releva la tête vers elle, les lèvres serrées, confrontant son regard orage désespérément vide d’émotions à celui noisette de la jeune femme. Aucun mot ne sortait de sa bouche, et pourtant il comprenait le désarroi de son amie. Alors il lutta pour ne pas céder à cette rage qui incendiait son cœur et répandait son venin mortel dans ses veines. Fermant les yeux il tentait de se raccrocher à n’importe quoi pour ne pas sombrer dans le fleuve de l’inconscient, pour qu’Eleonore retrouve à son tour le sourire. Peine perdue. Le Jorden qu’elle cherchait à faire rester désespérément n’était plus qu’un fantôme. Une ombre perdue dans les limbes qu’était ses souvenirs, et qui ne reviendrait sans doutes jamais à la vie. Il était mort il y a plusieurs mois, laissant une déchirure si profonde dans son cœur meurtri que ce dernier saignait encore et constamment. Cicatriser ? Il n’y pensait même plus, habitué depuis plusieurs mois à cette affliction constante. A essayer de faire des efforts, son ombre reprit bientôt tous ses droits, l’enfouissant si profondément que toute sensation le quitta soudainement.

« Eleo' »

Dit-il dans un souffle lointain, comme s’il l’a voyait pour la première fois. Comme si elle était la plus petite chose qu’il eut possédé un jour, comme un ancien souvenir dont on se rappelle par mégarde. C’est tout ce qu’il dit, et ne dirait rien d’autre, la belle Serpentarde le savait. C’était le seul mot qui pouvait encore oser franchir la barrière de ses lèvres, sans le meurtrir. Alors, il resta assit, le regard fixe, laissant une fois de plus ses démons intérieur le submerger. Personne ne savait ce qui torturait l’âme du beau Jorden Howard. Esmée, dirait très certainement que cela était dû à son enfance, qu’entre son père absent, sa mère malheureuse, sa sœur bâtarde, il pensait avoir perdu sa place. C’était peut-être ça, au fond, nul ne le savait. Inconsciemment, il serra la main de son amie, comme pour se prouver qu’elle non plus n’était pas qu’un simple songe, et qu’elle l’abandonnerait, lui, comme l’avait fait tous les autres.

**─ Élève ─** ─ Sixième Année ─

Si on enlevait les bruits de pas et les battements de cœur qui tambourinaient dans la poitrine d’Eléonore, cet endroit serait dans un silence. Un Silence qui ne serait en aucun cas reposant, non, Ely’ savait ce qu’elle faisait la. Elle cherchait son meilleur ami qu’elle trouva dans un petit coin sur un banc de pierre qui avait l’air aussi froid que l’âme de la demoiselle. Pourtant avec Jorden, elle était différente prête à tout pour lui, elle ne ressentait plus cette arrogance, elle ne se sentait plus comme la fille glaciale que tous connaissaient. C’était juste Eléonore qui essayait de retrouver l’ami qu’elle avait connu avant ce.. Drame. Oui voila le mot, depuis ce jour, elle veillait, restait et prenait soin de Jo’. Il était maintenant la personne à qui elle tenait le plus, jamais elle ne pouvait le laisser une journée seul. Elle savait que les pensées du jeune homme n’étaient pas vers elle, ni les autres et ne savaient même pas si elles étaient tournées quelque part. Le jeune serpentard serait le seul à le dire, à lui décrire ce qui s’était passé. Elle espérait de tout cœur qu’il sortirait de cette torpeur et qu’il finirait par lui dire ce pourquoi il était en arrivé la. L’espoir, oui c’était ça, celui-ci la faisait tenir, et lui redonnait un bref sourire le temps d’un instant. Ça ne serait pas ci facile, Ely’ le savait, déjà quelques mois c’étaient écoulés et jamais il n’avait décroché un mot.. A part peut-être un ou deux, juste ça déjà faisait battre le cœur de la demoiselle à tout rompre. Elle voulait réussir, elle voulait garder cette flamme en elle qui lui disait que tout était encore possible.
Il avait l’air tellement fragile la sur ce banc, le regard perdu dans une ombre inconnu d’Eléonore. Ce n’est pas pour cela qu’elle s’empêcha de le prendre dans ses bras, oui elle l’avait retrouvé. Jamais plus elle ne le laisserait seul comme ce soir. Certes, elle était fatiguée, se tapait des mauvaises notes en cours mais c’était pour le bien être de son ami. Elle voulait avant toute chose qu’il reprenne ses esprits avant qu’il ne soit… trop tard. Voila ce qu’elle ne voulait en revanche pas se dire, que tout était fini, il était la et elle pouvait encore faire des’miracles’ elle le savait. Il retournerait en classe, dormirait, sourirait, irait voir les filles et encore tellement de choses comme avant… Bientôt elle fut sortie de ses espérances;

« Eleo’ »

Jorden avait prononcé son surnom doucement, le cœur d’Eléonore se mit à battre comme ci quelque un s’amusait à la balle avec. Il était sortie de ses pensées quelques instants pour pouvoir l’appeler. Comme ci c’était le premier jour qu’il la revoyait depuis des années voila comment Ely’ l’avait perçu. Juste ça redonnait encore plus de baume au cœur pour le sortir de cet.. Enfer. Il était prisonnier de ce monde et il fallait à tout prit que la jeune serpentarde arrive à lui faire oublier ce cauchemar..

« Oui.. Je suis là Jo’. Je serais toujours la, je te le promets »

C’est après ces paroles que le jeune homme peut-être inconsciemment resserra sa main contre celle d’Eléonore. Elle fit de même, ne voulant en aucun cas lâcher celle-ci, c’était un signe, il pourrait revenir parmi eux. Ça prendrait du temps oui sans doute, mais le temps importait pour miss Lewinston qui voulait avant toute chose le récupérer. Si il fallait encore des mois, une année ou plus pour le sauver elle le ferait sans hésiter. Elle ne dormirait pas, ne mangerait pas et autre si c’était nécessaire comme ce soir… Une larme doucement vint rouler sur la joue de miss qui était n‘avait pourtant pas cette habitude, comme quoi tous le monde avait un coté différent.. La demoiselle se détacha un peu de Jorden sans lâcher sa main pour autant pour enfin poser son regard sur celui du jeune homme vide..

« Jorden.. Regards moi, je sais que tu m’entends, que tu me vois.. Je sais que tu peux réussir à te souvenir.. Reviens moi »

Même les paroles d’Ely étaient soufflées, les quelques larmes qui coulaient l’empêchait de parler normalement. Elle se ressaisit enfin pour ne pas montrer ce visage a l’ami qu’elle aimait tant. Il fallait qu’il revienne et qu’il la voit sans larmes essayant de le sauver encore et encore.. Il reviendrait, elle refusait catégoriquement l’inverse. Il était tellement précieux à ses yeux, sans lui, elle ne serait sans doute plus que le fantôme d’elle-même comme lui l’était en ce moment. Un ami comme lui on ne pouvait se permettre que de l’aider, de le sauver et de l’aimer. Certains dans les couloirs, dans les dortoirs, dans la salle commune ou encore en classe se permettaient de parler de Jorden comme un fou, comme un voyou comme une personne qui essayait de se rendre plus intéressant qu’avant. Mais ceux-ci, ne comprenaient rien, ne savaient rien et mettaient la jeune serpentarde dans une telle colère qu’a chaque fois la sans cœur revenait à la charge pour les remettre à leur place. Jamais ils ne la contredisaient, jamais ils ne répliquaient. Ils savaient tous pertinemment qu’elle serait capable de leur faire bien plus de mal si ceux-ci continuaient. Les envies de meurtre avaient été là souvent, mais Mirka était toujours la pour la calmer. Eléonore savait qu’elle pouvait compter sur elle, Mimi était bien la seule à la comprendre, bien qu’elle n’endurait pas ce qu’Ely’ pouvait faire. Toutes les nuits étaient agités, soit peuplés de cauchemars ou bien être aux cotés de Jorden ne fermant pas l’œil de la nuit. Voila ce qu’était une vraie amie, rester, prendre soin, aider, sauver un être cher…